Vijay Iyer
Origine : USA

À propos
Pianiste américain d'origine indienne, Vijay Iyer a nourri son jazz contemporain virtuose d'influences asiatiques, pop ou électroniques au fil d'enregistrements en solo ou en trio, entre des collaborations nombreuses et prestigieuses.
Découvert il y a quelques années aux côtés de Steve Coleman, le pianiste indo-américain s’est forgé une solide réputation à la tête de ses différents trios.
Dans “Compassion” (son huitième album ECM en tant que leader), Vijay Iyer persiste dans sa volonté d’explorer de nouveaux territoires tout en faisant tout du long de multiples clins d’œil à ses maîtres, parmi lesquels deux prestigieux musiciens étroitement associés au label. L’album présente ainsi une puissante interprétation du thème de Stevie Wonder Overjoyed, que Vijay Iyer joue ici comme une sorte d’hommage indirect au regretté Chick Corea ; ainsi qu’une version tourbillonnante de la pièce Nonaah, composée par le vieux sage de l’avant-garde Roscoe Mitchell, autre grand mentor du pianiste. L’essentiel du répertoire se compose par ailleurs des propres compositions du pianiste, toutes plus séduisantes mélodiquement et rythmiquement stimulantes — allant du méditatif thème-titre Compassion, à des morceaux beaucoup plus énergiques et accrocheurs comme Tempest et Ghostrumental.
Pianiste américain d'origine indienne, Vijay Iyer a nourri son jazz contemporain virtuose d'influences asiatiques, pop ou électroniques au fil d'enregistrements en solo ou en trio, entre des collaborations nombreuses et prestigieuses.
Né à Albany dans l'État de New York le 26 octobre 1971, ce fils d'immigrants indiens étudie le violon classique à un très jeune âge et apprend le piano en autodidacte. Sa découverte du jazz, lors de ses années d'études de physique et de mathématiques à l'Université Yale, le décide à embrasser une carrière de musicien.
Docteur en arts et technologie de l'université de Californie à Berkeley, il joue dans le club Bird Kage à Oakland puis s'installe à New York, où il rencontre le saxophoniste Steve Coleman, qui l'engage dans ses différents groupes.
Le pianiste réunit lui-même plusieurs formations sur son premier album Memoraphilia (1995) et entame des collaborations régulières avec le saxophoniste Rudresh Mahanthappa et le rappeur Mike Ladd. Signé par le label ACT, il réalise en trio les albums Historicity (2009) et Accelerando (2012), sous son seul nom Solo (2010) et introduit des musiciens indiens sur Tirtha (2011).
Le pianiste remarqué pour sa grande technicité, son invention et son ouverture à des genres très différents enregistre pour ECM l'album électronico-acoustique Mutations (2014) et Break Stuff (2015), en trio jazz, la suite improvisée A Cosmic Rhythm with Each Stroke (2016) avec Wadada Leo Smith, Far from Over (2017) en sextette et le duo à quatre mains The Transitory Poems (2019), avec Craig Taborn. En 2021, il s'entoure de Linda Oh et Tyshawn Sorey pour l'album Uneasy. Élu artiste de l'année à trois reprises par la revue Down Beat, Vijay Iyer a reçu plusieurs prix dont le MacArthur Fellowship (2013).